GASTRONOMIE
VILLA MIRASOL
un lieu de vie gastronomique et culturel
Sculptures du musée Despiau-Wlérick exposées, artistes reçus régulièrement… L’ancienne maison familiale de Mont-de-Marsan, parfait exemple de l’architecture Belle Epoque, vient d’être récompensée d’une étoile au Guide Michelin 2023 pour sa table gastronomique.
DimA la carte ce printemps : asperge blanche, orange sanguine et katsuobushi, truite de Geloux au safran, et cochon Ibaiama à l’ail des ours… Un menu désormais auréolé d’une étoile Michelin décernée au chef dacquois Philippe Lagraula qui officie en cuisine depuis janvier 2020, lui qui avait déjà obtenu la distinction suprême dans la cité thermale à tout juste 24 ans pour « Une cuisine en ville », avant de partir pour Paris, l’Amérique latine et Bordeaux.
Bistrot 1912
Pour Lagraula qui oeuvre ici aussi avec sa brigade au Bistrot 1912 (Bib gourmand) avec terrasse et jardin, l’essentiel est dans « le goût, la bonne cuisson et la précision pour une émotion entre les produits », les plus locaux possibles, du canard de la ferme Jean Sarthe à Cauna aux herbes aromatiques des Jardins de Nonères.
A la Villa, au-delà des assiettes travaillées de la Table Mirasol, les petits salons (pas plus d’une vingtaine de places) avec leurs portes-fenêtres d’époque et leur décoration aux touches locales (Chaiserie landaise à Peyrehorade, mobilier en ferronnerie chez Mathio à Geloux), accueille des sculptures du musée Despiau-Wlérick, actuellement fermé pour travaux, comme, entre autres, cette Diane et Actéon de Pierre Traverse (1892-1979). Car les lieux, aux sept chambres de charme, sont bien plus qu’une table gourmande. Dès leur acquisition il y a bientôt dix ans, les propriétaires, Patrice Armengau et Etienne Clauzel, conscients de l’attachement des Montois à cette bâtisse d’exception au bord des trois rivières, ont concocté « un programme pour y être fidèle : en faire un lieu de gourmandise et de convivialité, un élément d’attraction ».
Jardin botanique
La Villa multiplie ainsi les animations culturelles : accueil d’écrivains ou artistes (Yann Queffélec ou Francis Huster y sont venus), expositions temporaires, concerts blues rock jazz, etc. Une première résidence d’artistes plasticiens est prévue ce printemps. Ils pourront s’inspirer dans le jardin botanique en contre-bas de 1 500 mÇ entre iris du Japon, fougères, camélias, rosiers anciens, hydrangeas et plantes exotiques… Un lieu qui se mue en mini-bodega pleine de fraîcheur pendant les fêtes de la Madeleine.